Jeudi 12 Octobre
- Je suis très satisfaite de vous, Mademoiselle Dumas… Vous en avez usé hier avec Madame Delagrave exactement comme il convenait…
- Comment vous savez ?… Vous avez assisté ?… Vous étiez où ?…
- Les questions, ici, c’est moi qui les pose…
- Pardon… Excusez-moi !…
- Vous aurez maintenant à cœur, j’ose l’espérer, de ne pas vous arrêter en si bon chemin… Madame Delagrave a besoin d’être sérieusement prise en mains… Et, malgré votre très jeune âge, vous avez toutes les qualités requises pour vous imposer à elle et lui faire réaliser des progrès qui – comme vous avez pu le constater – s’avèrent indispensables…
- Je ferai de mon mieux, Madame…
- Vos trois autres collègues – vous vous en apercevrez rapidement – laissent aussi, à des titres divers, beaucoup à désirer… Je ne puis malheureusement pas être constamment derrière leur dos… C’est pourquoi j’ai décidé de vous déléguer une partie des responsabilités qui sont les miennes… Je les en aviserai tout à l’heure… Vous aurez à faire preuve à leur égard de la plus grande fermeté… N’hésitez pas à vous imposer à elles, de la manière que vous savez, chaque fois que vous l’estimerez nécessaire… Je compte sur vous… Voilà… C’est tout… Vous pouvez regagner votre poste…
Emilie a marmonné entre ses dents…
- Sale petite garce !… Elle a su manœuvrer, va !…
- Pardon ?!… Qu’est-ce que tu dis ?… Répète pour voir…
- Moi ?… J’ai rien dit… Absolument rien…
- C’est ça, oui…
- Si t’entends des voix j’en suis pas cause…
- Méfie-toi bien !… Tu pourrais t’en ramasser une avant d’avoir compris d’où elle tombe…
- Oui, ben alors là !… Tu peux toujours venir t’y frotter…
- Ah, tu le prends comme ça !… Attrapez-la moi, vous autres !…
Sybille a fait un pas en avant…
- Reste où t’es, toi !…
Un deuxième… Elle lui a craché dessus… C’est venu s’écraser sur sa joue… Elles se sont ruées l’une sur l’autre. Clarisse et Fabrizia sont venues à la rescousse…
- Lâchez-moi !… Foutez-moi la paix !… Pauvres connasses !…
- Tu sais ce qu’elles te disent les connasses ?…
Elles l’ont immobilisée… Les bras… Le buste… Les jambes…
- Vas-y !… On te la tient…
- A quoi ça te sert de faire ta maligne, hein ?… Puisque de toute façon tu es obligée d’en passer par où on veut… Puisque de toute façon je vais te déculotter…
- Essaie pour voir…
- Tu comptes m’en empêcher ?… Pauvre idiote !… Je fais ce que je veux… C’est moi qui décide… Et tu la fermes… Ah oui, tu vois, tu la fermes… C’est bien… Tu deviens raisonnable…
- Tu perds rien pour attendre… Toi comme les autres… Vous allez voir ce que vous allez voir…
- Mais oui, c’est ça… C’est ça… Bon… La culotte… Allez, la culotte !…
Descendue… Retirée… Balancée sous son nez à bout de bras…
- C’est quoi, ça ?… Hein ?… C’est quoi ?!…
- Tu me le paieras... Je te jure que tu me le paieras…
- Mais bien sûr !… En attendant t’as le cul à l’air… Devant tout le monde… C’est d’une indécence !… Ca mérite une punition, reconnais !… Et une bonne…
- Si tu fais ça… Alors là, si tu fais ça…
- Eh bien ?!… Si je fais ça… quoi ?… Je vais me gêner…
Et c’est tombé… Dru…
- Attendez !… Attendez !… La lâchez pas !… Tu te rappelles l’autre jour ?… Qu’est-ce tu m’as fait l’autre jour ?… Hein ?… Tu te rappelles ?…
Je me suis penchée... Et j’ai mordu… A pleines dents… A pleines fesses… Elle a hurlé… Elles l’ont lâchée…
Sybille s’est montrée formelle…
- Elle apprécie beaucoup plus avec toi qu’avec qui que ce soit d’autre Emilie, attends !… J’ai l’habitude depuis le temps…
- Ah oui ?!… Je fais rien de spécial pourtant… Une fessée, c’est toujours une fessée… Il y a pas trente-six mille façons de la donner…
- C’est pas de la donner qui compte… C’est de la parler… C’est les mots qui vont avec… Et ça… il y en a pas beaucoup qui savent faire…
- Je sais pas… Je me rends pas compte…
Elle, si !… Je peux t’assurer que si… Et qu’elle va s’offrir une de ces orgies de bonheur ce soir, en repensant à tout ça, dans son grand lit à extases…
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